Le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale s’apprête à ratifier le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance), également appelé Traité budgétaire. La date du vote est fixée au vendredi 20 décembre, à la veille des vacances et des fêtes dans la confusion générale.
Il est scandaleux de faire passer au dernier moment et dans un désordre que même les parlementaires n’arrivent plus à suivre un texte aussi fondamental pour tous les Bruxellois, tous les belges et tous les européens. Ce procédé est à l’image du texte sur lequel vont s’exprimer les élus.
Focus sur Bruxelles-Capitale. Le TSCG prépare une catastrophe pour la région :
Il organise une perte des prérogatives budgétaires à tous les niveaux de pouvoirs: l'état fédéral, les régions, les communautés, les communes, les provinces, les zones de police, les régies communales ordinaires, certaines intercommunales sans activités marchandes, et y compris les investissements des CPAS seraient conditionnés au feu vert européen. Les députés bruxellois des quatre partis de pouvoirs vont donc décider eux-mêmes de se priver de la possibilité de choisir la manière dont ils vont utiliser l’argent public. Pour Bruxelles, cela reviendrait à rendre encore plus dure voire impossible la soutenabilité politique et économique de la Région et à céder ce pouvoir à des instances européennes non-élues. Cela est irresponsable, cela condamne Bruxelles à être assistée et en même temps privée de moyens.
il prévoit que le déficit public d'un Etat ne pourra dépasser 0,5% du PIB, et impose une réduction linéaire de sa dette à 60% du PIB. Cela implique des trajectoires budgétaires correctrices pour les Etats membres qui ne sont pas dans ces conditions. Pour la Belgique, la saignée est évaluée à des économies de 7 milliards d'euros par an et pendant 20 ans. L’impact sera colossal, notamment sur les services publics, l’école, les investissements nécessaires à la transformation écologique de notre société. Rappelons que la dette a explosée avec le sauvetage des banques, sauvées avec l’argent du contribuable ! Des finances publiques saines, c’est une bonne chose. Pour autant, qui peut imaginer que la Région Bruxelloise ne soit plus en mesure d’emprunter pour construire des écoles ou des logements par exemple, parce qu’elle doit aider à rembourser les banques déjà sauvées par le contribuable ?
Le Rassemblement R et ProBruxsel sont opposés au TSCG qui serait une catastrophe pour la Région de Bruxelles-Capitale s’il était d’application. Nous demandons aux députés bruxellois de s’opposer, ou à tout le moins de s’abstenir lors du vote de ratification. Les textes d’aménagements dont certains partis ont fait leur communication ne changent rien à l’application des contraintes budgétaires qui s’appliquent à tous les Etats-membres européens qui ratifient le TSCG.
Le TSCG est une chape de plomb pour la Région Bruxelles-Capitale, les députés ne peuvent l’accepter.
Il est scandaleux de faire passer au dernier moment et dans un désordre que même les parlementaires n’arrivent plus à suivre un texte aussi fondamental pour tous les Bruxellois, tous les belges et tous les européens. Ce procédé est à l’image du texte sur lequel vont s’exprimer les élus.
Focus sur Bruxelles-Capitale. Le TSCG prépare une catastrophe pour la région :
Il organise une perte des prérogatives budgétaires à tous les niveaux de pouvoirs: l'état fédéral, les régions, les communautés, les communes, les provinces, les zones de police, les régies communales ordinaires, certaines intercommunales sans activités marchandes, et y compris les investissements des CPAS seraient conditionnés au feu vert européen. Les députés bruxellois des quatre partis de pouvoirs vont donc décider eux-mêmes de se priver de la possibilité de choisir la manière dont ils vont utiliser l’argent public. Pour Bruxelles, cela reviendrait à rendre encore plus dure voire impossible la soutenabilité politique et économique de la Région et à céder ce pouvoir à des instances européennes non-élues. Cela est irresponsable, cela condamne Bruxelles à être assistée et en même temps privée de moyens.
il prévoit que le déficit public d'un Etat ne pourra dépasser 0,5% du PIB, et impose une réduction linéaire de sa dette à 60% du PIB. Cela implique des trajectoires budgétaires correctrices pour les Etats membres qui ne sont pas dans ces conditions. Pour la Belgique, la saignée est évaluée à des économies de 7 milliards d'euros par an et pendant 20 ans. L’impact sera colossal, notamment sur les services publics, l’école, les investissements nécessaires à la transformation écologique de notre société. Rappelons que la dette a explosée avec le sauvetage des banques, sauvées avec l’argent du contribuable ! Des finances publiques saines, c’est une bonne chose. Pour autant, qui peut imaginer que la Région Bruxelloise ne soit plus en mesure d’emprunter pour construire des écoles ou des logements par exemple, parce qu’elle doit aider à rembourser les banques déjà sauvées par le contribuable ?
Le Rassemblement R et ProBruxsel sont opposés au TSCG qui serait une catastrophe pour la Région de Bruxelles-Capitale s’il était d’application. Nous demandons aux députés bruxellois de s’opposer, ou à tout le moins de s’abstenir lors du vote de ratification. Les textes d’aménagements dont certains partis ont fait leur communication ne changent rien à l’application des contraintes budgétaires qui s’appliquent à tous les Etats-membres européens qui ratifient le TSCG.
Le TSCG est une chape de plomb pour la Région Bruxelles-Capitale, les députés ne peuvent l’accepter.