Max DE BROUWER
338 jours après les élections, notre sire met Elio Di Rupo sur le siège éjectable de formateur d’un gouvernement belge. Comme si la méthode Coué pouvait mettre fin à la crise. Voici donc notre président de parti socialiste francophone chargé de prendre toute initiative utile à la constitution d’un tant attendu gouvernement.
Pourtant, la N-VA avait toujours clamé haut et fort qu’elle ne voulait pas entendre parler de formation gouvernementale avant qu’un accord ait eu lieu sur le dossier institutionnel. Puisque justement ce dossier est dans l’impasse, pour ne pas dire aux oubliettes, soit De Wever a abandonné sa revendication, faisant pour la première fois preuve d’une carrure d’homme d’Etat qui pratique la « realpolitique » plutôt que d’homme le plus intelligent et le plus borné de Flandre, soit Elio est tombé dans un panneau gros comme une maison en acceptant une mission suicide.
L’homme d’Etat est celui qui défend le bien commun de la société plutôt que les intérêts particuliers de son groupe électoral. Or De Wever l’a souvent montré, il est en campagne électorale permanente et ne voudra jamais risquer de perdre son incroyable popularité en Flandre en reniant ses engagements. De plus, en poussant son adversaire à aller au casse-pipe, il n’a fait que renforcer sa position.
Certains journaux au nord du pays ont beau affirmer avoir été surpris par cette nomination, il suffit de se souvenir des interventions du président de la N-VA, réclamant sans cesse qu’Elio Di Rupo se déclare candidat premier ministre, pour comprendre que les chefs de partis flamands, s’ils ont été surpris, ne l’ont été que par la réussite d’une si grossière stratégie.
Mais puisque formateur il y a, il reste à savoir autour de quoi l’homme au nœud pap rouge va essayer de former son gouvernement, et avec quel programme gouvernemental.
Le temps approcherait donc où nous pourrons faire les comptes et présenter la note à notre formateur, auquel nous souhaitons par ailleurs bonne chance dans sa mission.
Les études les plus sérieuses démontrent que Bruxelles est délestée annuellement de 500 à 700 millions par les Régions voisines. Une année sans gouvernement ajoute donc plus d’un demi-milliard à ce qu’on vole aux Bruxellois depuis de nombreuses années. Pro Bruxsel considère que c’est là une dette, un emprunt forcé, dont la note sera un jour présentée. Nous l’engageons donc à prévoir un financement sérieux de notre Région-Capitale afin de réparer cette injustice.
Tous les partis francophones prétendent vouloir défendre Bruxelles et nombre de Bruxellois tombent dans le panneau. Car dans les faits, ils continuent à piller notre ville tout en mettant en place un système d’annexion de Bruxelles sous le nom de Fédération Wallonie-Bruxelles. Car la création de cette fédération n’est pas un simple changement de nom symbolique. C’est la constitution d’une communauté francophone plus forte, prête à cogérer Bruxelles avec la Flandre. C’est donc un grand pas vers la suppression pure et simple de la Région bruxelloise. Il serait grand temps que ces partis, formateur en tête, mettent fin à leur ambigüité hypocrite. Espérons aussi que les Bruxellois ne se comportent pas comme des moutons qu’on mène à l’abattoir, en votant pour ces partis qui agissent au contraire de ce qu’ils prétendent : pour le bien de la Région Bruxelloise.
Pourtant, la N-VA avait toujours clamé haut et fort qu’elle ne voulait pas entendre parler de formation gouvernementale avant qu’un accord ait eu lieu sur le dossier institutionnel. Puisque justement ce dossier est dans l’impasse, pour ne pas dire aux oubliettes, soit De Wever a abandonné sa revendication, faisant pour la première fois preuve d’une carrure d’homme d’Etat qui pratique la « realpolitique » plutôt que d’homme le plus intelligent et le plus borné de Flandre, soit Elio est tombé dans un panneau gros comme une maison en acceptant une mission suicide.
L’homme d’Etat est celui qui défend le bien commun de la société plutôt que les intérêts particuliers de son groupe électoral. Or De Wever l’a souvent montré, il est en campagne électorale permanente et ne voudra jamais risquer de perdre son incroyable popularité en Flandre en reniant ses engagements. De plus, en poussant son adversaire à aller au casse-pipe, il n’a fait que renforcer sa position.
Certains journaux au nord du pays ont beau affirmer avoir été surpris par cette nomination, il suffit de se souvenir des interventions du président de la N-VA, réclamant sans cesse qu’Elio Di Rupo se déclare candidat premier ministre, pour comprendre que les chefs de partis flamands, s’ils ont été surpris, ne l’ont été que par la réussite d’une si grossière stratégie.
Mais puisque formateur il y a, il reste à savoir autour de quoi l’homme au nœud pap rouge va essayer de former son gouvernement, et avec quel programme gouvernemental.
Le temps approcherait donc où nous pourrons faire les comptes et présenter la note à notre formateur, auquel nous souhaitons par ailleurs bonne chance dans sa mission.
Les études les plus sérieuses démontrent que Bruxelles est délestée annuellement de 500 à 700 millions par les Régions voisines. Une année sans gouvernement ajoute donc plus d’un demi-milliard à ce qu’on vole aux Bruxellois depuis de nombreuses années. Pro Bruxsel considère que c’est là une dette, un emprunt forcé, dont la note sera un jour présentée. Nous l’engageons donc à prévoir un financement sérieux de notre Région-Capitale afin de réparer cette injustice.
Tous les partis francophones prétendent vouloir défendre Bruxelles et nombre de Bruxellois tombent dans le panneau. Car dans les faits, ils continuent à piller notre ville tout en mettant en place un système d’annexion de Bruxelles sous le nom de Fédération Wallonie-Bruxelles. Car la création de cette fédération n’est pas un simple changement de nom symbolique. C’est la constitution d’une communauté francophone plus forte, prête à cogérer Bruxelles avec la Flandre. C’est donc un grand pas vers la suppression pure et simple de la Région bruxelloise. Il serait grand temps que ces partis, formateur en tête, mettent fin à leur ambigüité hypocrite. Espérons aussi que les Bruxellois ne se comportent pas comme des moutons qu’on mène à l’abattoir, en votant pour ces partis qui agissent au contraire de ce qu’ils prétendent : pour le bien de la Région Bruxelloise.