Caroline SÄGESSER La majorité des bébés bruxellois seront suivis par les services de l’ONE, qui dépend de la Communauté française. Le programme de vaccination préconisé par l’ONE est aujourd’hui très lourd. On débute à 8 semaines de vie (et non plus 3 mois comme par le passé) : outre la vaccination contre la polio (seule légalement obligatoire), on vaccine les nourrissons contre : tétanos, diphtérie, coqueluche, méningocoque C, pneumocoque, Haemophilus influenzae de type b, hépatite B, rougeole, rubéole, oreillons, et rotavirus. Il n’est pas illégitime de s’interroger à propos de la pertinence de certains vaccins, qu’ils concernent des maladies généralement bénignes comme la rougeole, ou des maladies graves mais dont le risque de les contracter comme nouveau-né est nul (hépatite). Pour d’autres maladies (Haemophilus influenzae de type b), en cas de vaccination moins précoce, une seule dose de vaccin au lieu de trois sera nécessaire. Mais, pour les parents qui ont inscrit leur bébé dans une crèche agréée par l’ONE, le schéma vaccinal préconisé devra être suivi scrupuleusement sous peine d’exclusion du milieu d’accueil… Une solution s’offre cependant à eux : inscrire leur bambin dans une crèche agréée par Kind en Gezin, qui dépend de la Communauté flamande : si le schéma vaccinal recommandé est identique, le suivre n’est en effet pas exigé pour fréquenter la crèche... Cette situation est porteuse d’un problème potentiel de santé publique. En effet, les enfants qui ne seront pas vaccinés contre des maladies bénignes (rougeole, rubéole, oreillons), leurs parents souhaitant qu’ils fassent la maladie, n’auront que peu de chance de rencontrer les virus correspondants à Bruxelles, la majorité des bambins obéissant aux prescriptions de l’ONE. Ils ne développeront donc pas d’immunité contre des virus qui peuvent être beaucoup plus dangereux à l’âge adulte. Ceci dit, en réalité, peu de parents ont véritablement un choix en matière de crèche à Bruxelles : ils sont trop heureux de trouver une place, n’importe où… cela rend d’autant plus absurde la coexistence de normes différentes (elles sont également différentes en matière de taux d’encadrement). A quand le transfert à la Région du secteur de l’accueil de la petite enfance, pour rationaliser tout cela et mettre sur pied des crèches bilingues ? Oui, bilingues. Il en existe au moins une, organisée à la Défense nationale, et cela fonctionne très bien. Non, les bébés ne portent pas une étiquette « Parlez-moi français », « Spreek Nederlands met me» ! C’est la langue de la puéricultrice qui détermine celle dans laquelle elle s’adressera à l’enfant ! Et qu’est-ce que cela donne ? Des enfants qui connaissent les bases des deux langues au moment d’entrer à l’école maternelle… où, malheureusement, ils auront tout le loisir d’oublier la seconde langue puisque les cours de celle-ci ne leur seront généralement plus dispensés avant la troisième primaire, hélas… Max DE BROUWER 338 jours après les élections, notre sire met Elio Di Rupo sur le siège éjectable de formateur d’un gouvernement belge. Comme si la méthode Coué pouvait mettre fin à la crise. Voici donc notre président de parti socialiste francophone chargé de prendre toute initiative utile à la constitution d’un tant attendu gouvernement. Pourtant, la N-VA avait toujours clamé haut et fort qu’elle ne voulait pas entendre parler de formation gouvernementale avant qu’un accord ait eu lieu sur le dossier institutionnel. Puisque justement ce dossier est dans l’impasse, pour ne pas dire aux oubliettes, soit De Wever a abandonné sa revendication, faisant pour la première fois preuve d’une carrure d’homme d’Etat qui pratique la « realpolitique » plutôt que d’homme le plus intelligent et le plus borné de Flandre, soit Elio est tombé dans un panneau gros comme une maison en acceptant une mission suicide. L’homme d’Etat est celui qui défend le bien commun de la société plutôt que les intérêts particuliers de son groupe électoral. Or De Wever l’a souvent montré, il est en campagne électorale permanente et ne voudra jamais risquer de perdre son incroyable popularité en Flandre en reniant ses engagements. De plus, en poussant son adversaire à aller au casse-pipe, il n’a fait que renforcer sa position. Certains journaux au nord du pays ont beau affirmer avoir été surpris par cette nomination, il suffit de se souvenir des interventions du président de la N-VA, réclamant sans cesse qu’Elio Di Rupo se déclare candidat premier ministre, pour comprendre que les chefs de partis flamands, s’ils ont été surpris, ne l’ont été que par la réussite d’une si grossière stratégie. Mais puisque formateur il y a, il reste à savoir autour de quoi l’homme au nœud pap rouge va essayer de former son gouvernement, et avec quel programme gouvernemental. Le temps approcherait donc où nous pourrons faire les comptes et présenter la note à notre formateur, auquel nous souhaitons par ailleurs bonne chance dans sa mission. Les études les plus sérieuses démontrent que Bruxelles est délestée annuellement de 500 à 700 millions par les Régions voisines. Une année sans gouvernement ajoute donc plus d’un demi-milliard à ce qu’on vole aux Bruxellois depuis de nombreuses années. Pro Bruxsel considère que c’est là une dette, un emprunt forcé, dont la note sera un jour présentée. Nous l’engageons donc à prévoir un financement sérieux de notre Région-Capitale afin de réparer cette injustice. Tous les partis francophones prétendent vouloir défendre Bruxelles et nombre de Bruxellois tombent dans le panneau. Car dans les faits, ils continuent à piller notre ville tout en mettant en place un système d’annexion de Bruxelles sous le nom de Fédération Wallonie-Bruxelles. Car la création de cette fédération n’est pas un simple changement de nom symbolique. C’est la constitution d’une communauté francophone plus forte, prête à cogérer Bruxelles avec la Flandre. C’est donc un grand pas vers la suppression pure et simple de la Région bruxelloise. Il serait grand temps que ces partis, formateur en tête, mettent fin à leur ambigüité hypocrite. Espérons aussi que les Bruxellois ne se comportent pas comme des moutons qu’on mène à l’abattoir, en votant pour ces partis qui agissent au contraire de ce qu’ils prétendent : pour le bien de la Région Bruxelloise. Max DE BROUWER Pascal Smet, cet ex-ministre bruxellois qui a tourné le dos à sa région pour défendre les couleurs du lion des Flandres contre l’Iris, persiste et signe. Devenu ministre de l’enseignement de la Communauté flamande, il n’a de cesse que de nuire à Bruxelles. Quotas interdisant aux Bruxellois francophones de mettre leurs enfants dans des écoles flamandes, restrictions budgétaires ciblées contre Bruxelles ne lui suffisent pas. Appuyé par le gouvernement flamand, Smet a décidé de supprimer, à partir du 30 juin 2011, le financement de l’OETC « Foyer », un projet d’enseignement multilingue et biculturel à l’attention des migrants à Bruxelles, qui donne les preuves de son efficacité depuis plus de 30 ans. 90% des enfants allochtones qui sortent de ces écoles maternelles et primaires décrochent leur diplôme d’humanités en fin de secondaires. Les six écoles OETC soutiennent un enseignement biculturel, en néerlandais et dans une langue allophone telle que le turc, l’espagnol ou l’italien. La réussite du modèle avait d’ailleurs attiré l’attention des médias européens et internationaux. Le projet a reçu le prix NCC 1982 (commission de la culture néerlandaise). Dans les années 90, le projet remporte le prix Visser Neerlandia. Les enseignants sont régulièrement invités à présenter le projet lors de colloques internationaux. On en parle dans les publications spécialisées. La fermeture de ces 6 écoles, alors que l’on sait qu’il manque actuellement 2000 places dans le primaire et le secondaire bruxellois, implique aussi la perte d’emploi pour un grand nombre d’enseignants multilingues. Quelque 500 parents bruxellois ne savent pas où leurs enfants pourront aller à l’école après l’été. Tous ceux qui connaissent le projet « Foyer » sont consternés. La première langue de Smet est la langue de bois Le projet répondrait moins bien à la réalité multilingue bruxelloise dans l’enseignement néerlandophone. Faux, c’est même le seul projet efficient à ce niveau. Les langues seraient moins importantes pour le projet, principalement l’italien et l’espagnol. Pour Smet, il n’existe en effet que deux langues : le néerlandais et la langue de bois. Les écoles auraient dû sentir venir l’oignon parce que plusieurs rapports avaient été réalisés qui ne permettaient pas de décider dans un sens ou dans l’autre (sic). Décision politique sur une indécision politique ou simple dépit de ce que les rapports n’aient pas fourni le prétexte souhaité. Le Foyer aurait dû pouvoir prouver que le même enfant qui n’aurait pas suivi le projet biculturel aurait eu de moins bons résultats par défaut, justement, d’avoir suivi cette formation. Langue de bois, inversion de la charge de la preuve, rien n’effraie le flamingant de Smet. L’argumentaire, fallacieux, ne présente aucun argument scientifique. Les résultats positifs, le niveau de satisfaction, les stages de formation multiculturelle donnés à d’autres enseignants, sont autant d’atouts qui ne semblent pas pris en compte. Les rapports d’inspection sont positifs, même s’ils suggèrent des zones d’amélioration. Les autres projets pédagogiques de la Communauté flamande tels que GOK ou ZORG n’ont pas fait l’objet de semblables évaluations, et encore moins sur une base scientifique probante. Le ministre préfère sans doute développer l’expertise de son asbl Werkgroep Immigratie plutôt que de construire sur 30 ans d’expertise pionnière du Foyer, et développer au départ de rien son propre machin au détriment de l’enseignement multilingue à Bruxelles. L’argument pompier habituel, de la nécessité de restrictions budgétaires, ne tient pas plus la route. La différence entre le salaire d’enseignants classiques et du Foyer est nulle, alors que la réussite scolaire de ces allophones rapporte gros à l’État, sous forme d’impôts ultérieurs et sous forme d’économies sociales. Des conséquences graves L’annonce tardive (9 mai) de la fermeture prend tout le monde de court. Il n’est quasiment plus possible de trouver de places pour la rentrée, que ce soit comme parent ou comme enseignant. Les cycles en cours ne seront même pas poursuivis, il n’y aura aucune période transitoire. Les enfants qui sont en plein cycle scolaire devront donc changer de pédagogie en milieu de parcours. Pour les enseignants, dont certains ont de 20 à 30 ans d’ancienneté, cela signifie qu’ils sont congédiés un mois avant les congés, avec donc un mois pour retrouver du travail. Je souhaite que nombre d’entre eux puissent trouver du travail dans l’enseignement de la Communauté française, qui pleure pour avoir des enseignants néerlandophones. Mais tout le bénéfice de l’immersion totale sera perdu. Smet aura en tout cas réussi à limiter la multiculturalité bruxelloise, à renforcer l’hégémonie flamandiste, à contribuer à la constitution de sous-nationalités à Bruxelles. Et pour arriver à un tel résultat, l’organisation scolaire a dû rédiger trois rapports, totalisant plus de 300 pages : des jours et des jours de travail pour rien. Pour mettre à la poubelle 30 ans d’investissements, d’expérience et de résultats positifs. Aucune réclamation, aucune critique concrète, aucune possibilité de défense face à un dossier plus creux que l’abîme, pas la moindre présentation d’une évaluation scientifique ou même chiffrée qui pourrait justifier une telle conclusion, des commentaires non inscrits dans les compte-rendus, aucune concertation avec le pouvoir organisateur. L’absence totale d’honnêteté et de transparence au service de la destruction de la multiculturalité à Bruxelles. Une malhonnêteté bien comprise Si Smet enterre ce modèle de l’enseignement multiculturel, qui correspond si bien à la typologie bruxelloise et qui devrait en fait être le modèle d’enseignement à suivre dans notre région, ce n’est pas par hasard. Smet veut se profiler politiquement en nuisant à une région bruxelloise multilingue. Lui et son gouvernement veulent appliquer dès aujourd’hui le principe de l’apartheid communautaire à Bruxelles, avec des écoles unilingues réservées à une population flamande de souche ou flamandisée. Car des écoles multilingues subsidiées par la Flandre font tâche par rapport à la politique officielle du « inbugering », de l’intégration forcée. Qu’une telle attitude soit le fait d’un socialiste sp-a est lamentable. Cette politique nauséabonde, aux relents historiques fétides, que certains politiques flamands veulent imposer aux Bruxellois doit cesser! Elle est la preuve que le communautarisme flamand ou wallon asphyxient Bruxelles de plus en plus. Il est temps que tous les Bruxellois, qu’ils soient de culture francophone, flamande, turque, arabe ou autre, s’unissent derrière la bannière de Pro Bruxsel afin de défendre la diversité de notre Région contre tous les nationalismes étriqués. Protestez contre la fermeture des 6 écoles multilingues - En signant la pétition http://www.petitions24.com/petitie_tegen_de_stopzetting_van_de_6_meertalige_onderwijsproject - En participant à la manifestation du 25/05/2011 à 12h devant le ministère de l’enseignement de la communauté flamande, bld roi Albert II 15, à 1210 Bruxelles ___________________________________________ Quelques avis et témoignages: Als inspecteur-opdrachthouder gelijke onderwijskansen heb ik enkele jaren geleden het OETC-project van nabij gevolgd: ik bezocht de scholen, volgde de lessen, had gesprekken met de directies, de leerkrachten en het team van Foyer. Ik kon toen vaststellen dat dit project alle waardering en steun verdient. OETC draagt daadwerkelijk bij tot een goede samenleving. Ria Baldewijns, ere-inspecteur ======= Je suis scandalisée de cette éventuelle suppression. Ex présidente d’un mouvement pédagogique reconnu par le décret " Education Permanente" j’ai pu proposer dans notre association un dossier à propos de l’enseignement néerlandophone, pour notre publication "Traces de changements". A cette occasion, j’ai pu interviewer des personnes qui travaillent dans ces projets, m’approcher de leurs outils didactiques, de leurs cycles de formation, du travail magnifique réalisé avec les parents. Pour nous c’est un modèle concernant l’éducation à l’interculturalité en passant par la reconnaissance de la langue maternelle, si importante pour que les enfants aient accès à d’autres apprentissages. J’ai aussi eu l’occasion d’inviter des acteurs de ces projets à exposer une partie de leurs travaux dans notre exposition " Melting Classes" financée dans le cadre des projets lancés par Monsieur De Lille de Groen! J’ai donc encore pu voir et entendre de plus près la qualité de ce travail si indispensable à Bruxelles. Je ne comprends pas pourquoi il serait balayé, supprimé. En plus, il est aussi une opportunité pour que de nombreuses familles issues des migrations puissent s’approprier, dans cette biculturalité, la culture néerlandophone....Je demande instamment au Ministre de revoir ses positions. ======== Ik vermoed – en heb daar vandaag mijn redenen voor – dat de zaak erger is dan wat Foyer in zijn persnota schrijft en ik leg de verantwoordelijkheid voor wat nu geschreven staat dus enkel en alleen bij mij. Ik ben vrij sterk van mening, vandaag, dat de Vlaamse regering eigenlijk al een hele tijd de beslissing had genomen tot stopzetten van de biculturele onderwijsprojecten. Men had dus eigenlijk met een beetje politieke correctheid, zowel Foyer als de schooldirecties kunnen uitnodigen voor een gesprek om de afbouw te plannen, bijvoorbeeld over drie jaar tijd. Een kwestie van “goed bestuur” en “warme samenleving”, als u vat wat ik bedoel…Men heeft echter verkozen om de schooldirecties totaal in het ongewisse te laten en om Foyer enkele nieuwe evaluatierapporten te laten schrijven in de hoop dat er voldoende negatieve elementen zouden in staan om ermee te stoppen. Toen bleek dat die evaluatieverslagen dit niet toelieten, heeft men dan maar “met de natte vinger” beslist om de projecten te doen stoppen (want er bestond een akkoord over). Nu is het eigenaardige dat dit eigenlijk maar een heel beperkte besparing zal opleveren aan het eind van het parcours, want uiteraard zullen u enkele nieuwe leerkrachten en “ondersteuners” ingezet moeten worden. Maar voor sommigen moest en zou barbertje hangen! (Als ik dit schrijf, kan ik u verzekeren dat mijn bron zeer betrouwbaar is, maar ik zal ze niet vrijgeven.) Johan Leman Wouter BOGAERT Vandaag is de gemeente Houthulst veroordeeld voor euro250,000 boete vanwege een slecht geplaatste spiegel die nota bene was geplaatst om de verkeersveiligheid te verhogen. Heel lastig heb ik het met deze veroordeling, want waar trek je de limiet tussen verkeersveiligheid en technologie. De wet kan dit alvast niet bewerkstelligen. Of moeten we auto´s verbieden omdat ze auto-ongelukken veroorzaken? Wat met persoonlijke verantwoordelijkheid? Brussel wil via de Iris-akkoorden het auto-verkeer verminderen met 20% om verkeersoverlast te verminderen, om pollutie te verminderen, de stad aantrekkelijker te maken enzovoort. Als de % long kankers in Brussel niet voldoende verminderen, zullen politici dan vervolgd worden omdat ze niet alle wagens uit de stad weren? Technologie zorgt voor vooruitgang en technologie zorgt voor achteruitgang. Zo heeft abs geleid tot minder snel remmen van bestuurders. Technologische keuzes maken is niet eenvoudig en als een spiegel tot euro250,000 boete kan leiden, wat dan met wagens of politici die incentives stemmen voor bedrijfswagens? Technologie heeft altijd al risico´s ingehouden en heeft jammer genoeg vaak nare gevolgen voor slachtoffers, maar we kunnen het aspect persoonlijke verantwoordelijkheid niet uitsluiten. Technologie is niet perfect. We doen ons best om van Brussel een mooie gezonde stad te maken, maar (technologische) limieten zullen we hoe dan ook tegenkomen. Ik weet niet hoe de wet of een wet hieraan kan verhelpen. We zullen proberen de excessen van technologie ontwikkeling terug te schroeven, maar kunnen ons terzelfdertijd niet kampen tegen technologische vooruitgang. Electrische wagens verminderen CO2 pollutie, maar verbruiken wel energie, vaak kern energie. Electrische wagens verminderen acoustische pollutie maar misschien heeft de voetganger of bezoeker die enkel luistert naar het geluid van wagens om over te steken, die wagen net niet gehoord. We moeten werken aan een gezonder en leefbaarder Brussel, maar weet dat ook de stappen in die richting niet altijd zonder gevolgen zullen zijn. Verkeersveiligheid ook in Brussel is een belangrijk thema, maar persoonlijke en collectieve verantwoordelijkheid blijft nodig om nare gevolgen te vermijden. Ook in Brussel zullen wij ons inzetten voor de veiligheid en gezondheid van de Brusselaars, maar dat kan niet zonder uw hulp. Wouter BOGAERT Di Rupo kreeg deze week de formateurs opdracht, maar is zelf geen kandidaat premier. Wat staat hem te wachten? Of liever wat staat Brussel te wachten? Op het eerste zicht, hebben Brussel en zijn inwoners een overwinning gehaald. sp.a, niet gewenst door N-VA in de formatie onderhandelingen kiest voluit voor Brussel als volwaardig apart gewest. Bravo Pro Bruxsel, bravo Manifesto, bravo Staten Generaal, bravo Niet in onze naam, (en ga zo maar door) zou ik zeggen, maar wat klopt er niet in het plaatje? Wat zijn Di Rupo's prioriteiten? Hervorming en sociale zekerheid, niet staatshervorming. Kris Peeters vraagt op de Iris feesten: Met welk geld gaat Brussel dit doen? Hendrik Bogaert verklaart in het Parlement: zonder splitsing van BHV geen extra geld voor Brussel! Brussel wordt opnieuw gegijzeld door de traditionele partijen en ondertussen groeit de onvrede bij zijn burgers, want problemen van onderwijs, gezondheid, mobiliteit, huisvesting, veiligheid en werk gelegenheid worden te traag of niet aangepakt. Het gevecht van Pro Bruxsel en haar Brusselse bondgenoten is nog niet gedaan. Vlaanderen en Wallonie blijven de druk opvoeren op Brussel en zolang ook andere partijen Brussel als volwaardig gewest niet op hun programma zetten is ons werk niet af. Wouter BOGAERT Taxi-chauffeurs zijn de Brusselaars bij uitstek. Een bonte, multi-culturele bende die dagelijks onze vrienden, familie, zaken relaties op een veilige manier en redelijk geprijsd vervoeren doorheen Brussel en contreien. "Il y a 60% d'arnaqeurs" zei één van de chauffeurs mij en toch hoor ik zelf zelden klachten over taxi´s in Brussel, dit in tegenstelling tot andere landen waar ik al was. De chauffeurs zelf hebben wel klachten. Zij willen gerespecteerd worden en nemen het niet dat in de media niet staat dat het kofferdeksel van een Touran een beetje klein is om een agent 2 km op mee te slepen. Zij nemen het niet dat in de media niet staat dat de agent blijkbaar een geschiedenis van onbehoorlijk gedrag zou hebben. Zij nemen het vooral niet dat zij geen passagiers op Zaventem luchthaven op mogen pikken. Op een moment dat ecologie hoog in het vaandel staat, vraagt men hen leeg terug te rijden naar Brussel terwijl vaak ellenlange rijen passagiers tijdens spitsuren op vervoer staan te wachten. Over de schuld vraag wil ik mij niet niet uitspreken. Als een chauffeur echt iemand 2 km mee sleept op de koffer, dan vind ik dat onaanvaardbaar, maar als er de diepere liggende oorzaken zijn zoals extreem communautarisme vanuit Zaventem dat Brusselse chauffeurs hard aanpakt dan is dat ook onaanvaardbaar. Taxi chauffeurs spelen een belangrijke rol in onze samenleving. In onze objectieven van voertuig mindering en een groenere stad, kunnen zij veel kleine verplaatsingen op zich nemen voor mensen die er voor kiezen in deze stad te wonen zonder wagen. Misschien ook nog even melden dat sommige chauffeurs ook vragen de dubbele tarief structuur af te schaffen, hun wagen en handelsfonds naar Frans model te mogen behouden en een betere/ redelijkere samenwerking met Zaventem en Vilvoorde. Thierry VANHECKE Voilà que s'est produit, en début de semaine, un événement déplorable mais par ailleurs relativement prévisible. Je ne reproduirai pas les faits, qui commencent a être connus. En bref, un taxi de Bruxelles s'est retrouvé à l'aéroport « national » de Bruxelles-Zaventem. Il semblerait qu'il était en attente de clients, mais appartient, « horresco referens » à une compagnie implantée à Bruxelles. Les taxis Bruxellois ont le droit de déposer leurs clients à l'aéropoert de Zaventem, mais PAS de prendre de nouveaux clients en charge, puisque c'est à des taxis Flamands de le faire. La commune de Zaventem est très pointilleuse à ce sujet. La police fédérale - ne lui jetons pas la pierre - procède donc régulièrement à des vérifications. Le taxi aurait donc été surpris en flagrant délit « de prise en charge » dans une zone qui lui est interdite. Dans des circonstances qui restent à déterminer, le policier s'est retrouvé sur le capot du taxi et a fait feu sur le conducteur, le blessant légèrement. Les taxis Bruxellois ont entamé immédiatement une action de grève, bloquant les voies menant à et de Zaventem, par ailleurs commune limitrophe de la Région de Bruxelles. Zaventem a comme bourgmestre le VLD Francis Vermeiren. Ca fait des années qu'un blocage existe entre la région de Bruxelles et la Flandre sur le dossier « taxis » et leur terrain d'action dans une autre région. Je ne sais pas ce qu'il en est des taxis « Flamands » circulant à Bruxelles, mais en tout état de cause, les taxis Bruxellois se rendant à Zaventem, doivent retourner au bercail à vide, pour ne pas frustrer leurs collègues. Ceci est donc source de pertes pour les taxis Bruxellois, ET pour leurs clients, qui doivent payer un surplus qui couvre le retour, à vide, du taxi à Bruxelles. Alors que nos ministres de l'économie (en Flandre le NV-A Philippe Muyters) discutent de meilleure collaboration au niveau des organismes de (re)mise au travail (Actiris et Orbem) et qu'ils ont scellé un accord il y a un mois jour pour jour concernant la collaboration inter-régionale portant sur différents points de rationalisation de moyens et de ressources, on ne peut que regretter que rien n'a été prévu, semble-t-il, au sujet de la problématique 'taxis'. Rien non plus ne semble avancer entre les deux ministres néerlandophones (les ministres Grouwels et Crevits, toutes deux CD&V) responsables pour la mobilité. Puisque les régions se sont engagés à diminuer le trafic automobile - à Bruxelles de 20% - n'y avait pas des mesures très simples à prendre en concertation directe pour régler cette situation depuis longtemps bancale ? Wouter BOGAERT De Morgen, de Standaard, TVBrussel, TéléBruxelles, de Rtbf, de VRT toonden het: Camp 16 demonstreerde met een tenten park in het Jubelpark tegen het uitblijven van een staats hervorming. Pro Bruxsel campeerde daar ook en verdedigde zijn stand punten van een sterk Brussel met meer bevoegdheden in een sterk Belgie. Camp 16 hield ook een debat met voor het ogenblik ;-) nog voor aan staande politici over de toekomst van dit land en raad eens? De stand punten van Camp 16 liggen grotendeels in lijn met die van Pro Bruxsel. Meertaligheid in scholen, meer bevoegdheden voor Brussel, federale kieskring, allemaal ook standpunten van Pro Bruxsel sinds meer dan 3 jaar. We zijn hier fier over en terecht want ook jongeren beseffen nu dat het Pro Bruxsel gedachtengoed goed is en een betere toekomst voor Belgie kan betekenen. De huidige vooraanstaande politici toonden zich enkel akkoord over een federale kieskring en dan nog onder voorwaarden zoals politoloog en moderator Dave Sinardet opmerkte. Het hoeft ons dan ook niet te verwonderen dat enkel Geoffrey Hantson, panellid en één van de initiatief nemers achter Camp16 applaus kreeg, omdat hij stelde het publiek onverschillig wordt bij zulk gebrek aan politieke visie en verstandhouding. Bravo Camp16. Van ons krijg je een stem. Camp16 verzamelde in een paar weken tijd meer dan 100.000 virtuele campeerders op een faceboek groep en is één van de initiatief nemers achter de demonstratie Shame die een paar maand geleden meer dan 30.000 demonstarnten naar Brussel lukte. 16 staat voor Wetstraat 16, alwaar een regering gevormd zou moeten worden. Thierry VANHECKE réaction à l'article ayant trait au récent sondage sur l'avenir de Bruxelles (Le Soir, TéléBruxelles, Vivacité et CEVIPOL) http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/2011-05-05/gosuin-le-debat-est-confisque-par-les-partis-838254.php Bravo pour cette lucidité. Néanmoins, on peut regretter les fautes méthodologiques commises par le Cevipol et monsieur Delwit en ne se souciant précisément de l'avis des 4 "grands" partis et en excluant les autres. On ne connait pas les pourcentages non plus (certainement pas du côté NL) et dans le questionnaire, l'appartenance à tel ou tel parti était laissé en dernier et présentée en qq sorte comme question subsidiaire, alors que dans les résultats, c'est cet élément-là qui prime. Que fait-on de tous les répondants qui ont indiqué qu'ils avaient voté pour un autre parti que les 4 "grands"? On n'en parle pas. Aucun pourcentage n'est mentionné. Peut-être s'agit-il de 50%??? Des résultats plus précis du côté NL ne sont pas affinés. Enfin, comment se fait-il qu'un parti traditionnel (de droite) le MR, puisse faire des commentaires dans les media avant même que l'étude ne soit rendue publique officiellement? Tout ça ressemble fort à une opération de poudre aux yeux et de 'reconquista' de la bande des 4.... |
Auteurs
All
Archives
|